Les types de verres

On distingue deux grandes familles de verres correcteurs qui sont les unifocaux et les multifocaux et chaque famille se compose de plusieurs catégories.

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Les lentilles divergentes :

 Ce type de lentilles de forme concave est prescrite pour corriger la myopie.  Elle est caractérisée par la présence du symbole négatif (-) avant les valeurs dans la partie sphérique du verre (ex : – 0.75, -1.50, – 9.25). La lentille se présente avec des bords plus épais que le centre, il est donc conseillé de choisir en fonction certes de la forme du visage mais également des valeurs de la prescription c’est-à-dire plus les valeurs sont élevées plus une petite monture permettra d’avoir un meilleur résultat final, en fonction du type de verres commandé (verres amincis conseillé pour les fortes valeurs négatives). La myopie est l’amétropie la plus prescrite par les ophtalmologistes. On distingue différentes formes de myopie. Il faut noter son caractère héréditaire.  On a deux fois plus de chances d’être myope si on a un parent et six fois plus si tous les deux le sont… Elle a la caractéristique d’être évolutive jusqu’à se stabiliser à partir d’un certain âge qui varie d’un myope à l’autre. On la corrige soit par des lunettes, des lentilles de contact ou une chirurgie au laser.

Les lentilles convergentes : 

Ce type de lentilles sont de forme convexe et sont prescrites aux hypermétropes.  Elles ont la particularité de porter le signe positif (+) dans la partie sphérique de l’ordonnance (ex: +2.25, + 3.75, +4.50 ). Elle se présente avec des bords plus fins que le centre, de grades montures sont conseillées sauf en cas de très fortes valeurs positives où les petites ou moyennes montures sont conseillées en fonction du type de verres amincis commandés. Il existe des verres spéciaux pour les très fortes prescriptions. Elle a également trois solutions de correction qui sont le port de lunettes, le port des lunettes de contact et la chirurgie au laser.

Les lentilles toriques :

Ce sont des verres très complexes qui corrigent les astigmates. Ils présentent la caractéristique de combiner deux valeurs dans la même lentille, (ils ont la forme d’un cylindre retiré d’une forme sphérique ou d’une boule). Ils sont conçus avec rigueur et comportent différentes puissances pour que l’image soit correctement reportée au centre de la rétine palliant ainsi la déformation de la cornée. Elles sont toujours associées à un axe et accompagnement très souvent une myopie ou une hyperopie.  ((ex : +2.25 ( -1.00) 180° // -0.75 ( -0.50) 95 °)). Ce défaut est corrigé à l’aide de lunettes et de lentilles de contact…

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Les verres double foyers :

Également appelés bifocaux, ils comportent une vision de près qui se présente sous forme de petite fenêtre dans la partie basse du verre pour corriger la vision de près et la presbytie ; et une vision de loin ou VL située dans la partie haute du verre.  La vision de loin peut être sphérique (convergente ou divergente) ou Sphero-cylindrique (torique). La vision de près encore appelée VP est quant à elle une valeur sphérique positive permettant le grossissement des caractères fins pour une vue plus confortable. Son principal défaut est le saut d’images en vision intermédiaire c’est-à-dire entre la VL et la VP, donc très incontrôlable pour l’ordinateur qui est généralement à distance intermédiaire.

Les dégressifs :

Composés également deux visions, elle n’offre pas de vision de loin comme les bifocaux. A contrario elle offre une vision intermédiaire idéale pour les personnes travaillant sur un écran, et une vision de près.  Elle est conseillée à tous les presbytes ne souhaitant pas porter leurs lunettes en permanence…. Seulement les personnes ayant une faible amétropie en vision de loin sont confortables avec ces verres.

Les verres progressifs :

Ce sont les plus prescrits par les ophtalmologistes parce plus complets. Ayant la particularité d’avoir en son sein les trois visions que sont la vision de loin (VL), la vision intermédiaire (VI) et la vision de près (VP) permettant d’avoir une vision nette à toutes les distances.  Il existe plusieurs gammes de progressifs pour ce verre inventé par Bernard Maitenaz et commercialisé pour la première fois en 1959, dont l’évolution s’est accentuée année après année offrant une diversité d’offres aux clients allant des basiques au personnalisés.

Tous les verres multifocaux sont prescrits autour de la quarantaine et nécessitent obligatoirement une ordonnance médicale.